De la racine au latte 💜

Avant d’apparaître dans un latte violet ou une pâtisserie aux couleurs envoûtantes, l’UBE suit un parcours fascinant.

Cette racine, originaire des Philippines, est au cœur d’un véritable rituel agricole, alliant respect des saisons, patience et gestes ancestraux.

Découvrir son processus de récolte, c’est comprendre pourquoi cet ingrédient est autant apprécié pour sa valeur culinaire que pour sa profondeur symbolique.

🌾 Une culture enracinée dans la terre philippine

L’UBE est cultivé dans les sols fertiles et volcaniques des régions tropicales d’Asie du Sud-Est, avec une prédominance aux Philippines, où il est considéré comme un ingrédient patrimonial.

Planté au début de la saison sèche, il met 8 à 10 mois à se développer. Ce long cycle permet à la racine de se gorger de nutriments, d’arômes subtils et de sa couleur violette intense, naturellement riche en anthocyanes, des antioxydants bénéfiques pour l’organisme.

Une récolte à la main, entre précision et savoir-faire

À maturité, l’UBE est récolté manuellement. Chaque tubercule est extrait avec précaution, pour éviter qu’il ne se fissure ou s’abîme. Une fois sortis de terre, les ignames sont nettoyés, sélectionnés selon leur qualité, puis laissés à reposer quelques jours à l’abri du soleil.

Ce moment de repos est essentiel : il permet à la racine de développer pleinement sa douceur naturelle et de libérer ses notes aromatiques caractéristiques, entre vanille légère et touche de noisette.

De la racine à l’ingrédient

Une fois récolté, l’ube peut être :

• cuit à la vapeur pour les recettes traditionnelles (ube halaya)

• séchée puis réduite en poudre, très utilisée dans les ube lattes, mochis, ou crèmes glacées

• ou encore transformé en purée pour les desserts et préparations maison

Aucun additif, aucun arôme artificiel. L’ube est naturellement non sucré, sans gluten, végétal, et riche en fibres – ce qui en fait un allié précieux pour une cuisine saine et colorée.